Allan Joffraä Institut, le voile est épais...

Je vous livre aujourd'hui une interview d'un ancien adhérent de la Fraäjo dans une émission radio de Deshim Volz.
L'aura de l'épais mystère qui l'enveloppe continuellement évoque d'emblée la réussite... et le doute pour la plupart des gens. Nous ne révélons rien, y compris à nos familles. Lorsque nous partons durant une longue période, nous ne sommes pas autorisé d‘envoyer une lettre pour leur apporter des nouvelles. Tout est secret. Ils sont confrontés à une inquiétude qui peuvent les ronger en permanence.
Pourtant, au bout de la formation on jouit d'une santé qui jalouse et de certains privilèges... Tout cela est pour éviter que les enseignements ne se retrouvent dans de mauvaises mains ou dans un contexte inadapté même si les autorités y recèle régulièrement des fuites. Vous aurez compris que vous pouvez être concerné...



Bonjour ! Pouvez-vous vous présenter à nos lèves-tôt ?
Bonjour à tous, Albert Sineïa, 33 ans et compétiteur...

Je meurs d'envie de vous poser les questions...
Quand êtes vous entré à l'institut ? 
On va dire... que tout c'est joué l'année de mes 27 ans. Ma mémoire déraille.

Quel était votre parcours avant cela ? Pouvez vous nous décrire comment vous avez passé le concours ?
J'avais décroché un Bac pro cultures marines mais c'est tout. J'ai poursuivi mes études en licence que j' ai abandonnées ensuite. Je ne me sentais pas à ma place... Puis j'ai commencé un vrai job à partir de mes 22 ans. ça a duré quoi... 3 ans. Les crises niérotiques ont suivi en sortes. Je n'étais pas bien, j'avais même des hallucinations... Et je me prenait la tête sur des petites choses sans intérêt... Mes collègues ne me supportaient pas... ça n'arrangeait rien. J'ai appris ma sensibilité nierotique lorsque on a décidé de faire passer une radio de ma cavité quand les malaises pointaient leurs nez. Ils ont halluciné aussi... Euh, c'était que ce jour là, ils m'ont fichu la trouille... Ils étaient tous rassemblés autour de leur écran comme s'ils n'avaient jamais rien vu....  Mais bref, j'ai fini au centre nierologique où j'ai rencontré mon assistant qui me proposait diverses activités... Sport, relaxation... J'ai rencontré du monde, je me suis bien entendu et j'ai fini par adhérer à une asso sportive d'entance. Le prof était simplement dikram mais j'étais pas au courant. Il m'avait repéré et m'a proposé de participer au concours en question... que j'ai réussi pour ma plus grande joie.

Ah bon ? Les dikrams peuvent exercer en dehors de l'institut ?
Oui complètement, pour la plupart ça se passe comme ça. C'est juste qu'ils l'étouffent comme ils peuvent. En général, ils se donnent un second nom et font comme tout les enseignants quoi. Mais... ça peut se remarquer pour ceux qui ont un bon flair en matière d’albänisme. Nous avons tous un physique et un comportement particulier, puis la façon d'enseigner se décalque "forcément" un peu. Autre point : Les étudiants ont du mal à cerner le prof. Si vous êtes, tout comme eux, mais que vous n'êtes pas de leurs avis et qu'il vous donne envie de continuer, c'est peut-être pas bon signe (rire). Ne vous emportez pas quand même, la chance d'en rencontrer un est moindre ! Surtout qu'il faut bien le connaître... Ne lui posez pas trop de questions, ça va l'inquiéter...

Cela signifierai que l'institut serait à proximité de l'endroit où ils enseignent ?
Alors ça, le lieu veut rien dire. Cela dépend de leurs créneaux, c'est mieux organisé que la fac et le lycée, je peux vous l'assurer.

Vous dîtes aussi "c'est pas bon signe", je comprend que c'est pour rire mais que voulez-vous en déduire ?
En gros, allez passer un test ou un scanner pour être tranquille !
(rire)

Ce serait intéréssant en effet... Comment on fait ?
Il suffit d'aller au centre de recherches sur le nierotisme...

Très bien... Et vos cours, qu'aviez-vous, comment se passaient-ils ?
Euh... Je ne vais peut-être pas répondre. Il ne faut pas que je révèle n'importe quoi... J'ai fait la promesse de ne pas en parler. Sinon oui très bien.

D'ailleurs beaucoup de rumeurs circulent à se sujet... Le saviez-vous ? 
Bien sûr... Mais le secret, ça aiguise l'imagination et la frustration de certains...

4 personnes y ont quand même perdu la vie, sans vouloir vous offenser...
Ils en faisaient qu'a leur tête, c'est tout. A la Fraäjo, on ne rigole pas. Si on est choisi c'est pour une raison... On a des responsabilités. Y'a des choses qui sont dangereuses et c'est pas une nouveauté mais on ne risque rien si on suit ce qui est demandé.